• Hayden Shall & Diana Holland > Newport > paillasson, écoutille, bruit de crevaison, droguiste, guêtre.



Une pluie fine s'abattait sur Mannhattan depuis le lever du soleil et nous étions au abord de 14 heures, autrement dit je venais de passer toute la matinée le nez collé à la fenêtre en espérant pouvoir profiter de la moindre accalmie pour m'échapper de la surveillance qui jugeais indigne d'une future lady de sortir par un temps pareil. Et cela non pour ma santé, mes pour mon allure ! Et oui, ma chère sœur veut absolument m'éviter de passer pour un épouvantail avec ma nouvelle robe de dentelles toute mouillé !
Rassure toi Hortense, avec l'horrible robe dont tu m'as affublé ce matin j'ai déjà l'aire d'un épouvantail....
Ma sœur qui derrière moi discutait avec une de ses amis sur la possibilité de porter toute les deux du vert pâle dimanche prochain -sujet qui en passant m'intéressait au plus a point...- émit un claquement de langue agacé en m'entendant soupiré pour la énième fois de la journée:
"-Hayden ! Je t'en prie arrête de faire cette mine , on croirait qu'un malheur c'est abattue sur notre famille ! Va donc lire un de ces romans que tu affectionne tant et cesse de te lamenter de toute façon tu ne sortiras pas aujourd'hui ! Par ce temps se serai déraisonnable....
- A vrai dire Hortense, je crois bien qu'une catastrophe est arrivé, répliquais-je, et cette catastrophe c'est toi ! "
Je jubilai un instant devant l'air outré d'Hortense et de son amie puis continuai :
"- De plus, il me semble que c'est notre tante qui est responsable de nous deux et jusqu'à preuve du contraire je n'ai pas à t'obéir ! Donc... je te laisse deviner ce que je vais faire ma chère sœur ! "
J'aurai bien pus lui faire un pied de nez ou lui tiré la langue mais, ce matin j'avais eu droit à une sacré remontrance de ma sœur au sujet de mes sois disant "gamineries " qui m'avais, je l'avoue beaucoup vexé et donc, pas question de donner raison à cette dictatrice ! Je fit donc, une simple sortie dont j'étais assez fière, en faisant majestueusement, si avec une robe aussi ridicule que la mienne on pouvait l'être virevolter mon vêtement.
Dans le corridors de notre demeure Margot, une domestique me présenta un de mes chapeau, un blanc qui allé assez bien avec ma robe et qui avait un minuscule bouquet de marguerites puis je sortit en hâte pour échapper à ma sœur qui selon le bruit de pas derrière moi me courait aprés.
Dans la cour boueuse je pris en malin plaisir à passer sur les flaques d'eaux, mouillant le bas en dentelles de la robe de ma sœur, j'imaginai sa tête entre la colère et le désespoir devant le perron !
Rien que pour la narguer, juste devant le portail je sautai doublement dans ne flaque boueuse terminant ainsi d'achever ma tenue désormais inimitable ! Tant mieux ! Qui pourrai portait une horreur pareil ? D'ailleurs je regrettai de ne pas avoir pus me changer avant de partir... Sortir avec cette robe blanche encombré d'une multitude de froufrous ridicule et avec mes boucles anglaises je ressemblais à une vielle femme venant d'un autre siècle ou au mieux, à une caniche !
Je maudissais ma sœur mais en même temps je devais avouer que c'était aussi de ma faute ! C'est vrais, pourquoi avait-il fallut que je me laisse coiffer et habillé par ma sœur ? Les hommes font des choses bizarres quelque fois !
Bref, pourquoi repensait à tout ça alors que j'avais enfin le loisir de me détendre et de m'amuser ?
Direction News-Port tant pis pour ma tenue, c'est là que j'avais envie d'aller !

La ballade aurai pus être agréable si la pluie n'avait pas redoublé d'avantage. Et biens sûr le vent était présent. Après avoir trainer mes guêtres [expression bizarre trouvé sur l'internaute ^^] dans tout News Port sous la pluie battante je me décidai à entrer dans une taverne à peine visible qui ressemblai plutôt à un trou à rat et qui portait d'ailleurs une horrible odeur de crevaison. L'intérieur était sombre : quelques bougies éclairés toute la salle remplis d'ivrognes de toxico et il y avait même quelques personnes de la haute. Mon instinct de journaliste flaira le scandale et je me promis de me mettre au travail dès le lendemains. Parmi les personnes qui semblait aisées se trouvait une grande dame, dont je ne distinguais pas le visage à cause de la pénombre mais surtout à cause d'un énorme boa qui masquait entièrement sa figure. Le Boa était un poils bruns et rêche, enfaîte cela ressemblait plus à un paillasson....
Rapidement mon attention se détourna de l'étrange lady puisque ça paraissait en être une, pour se reporter sur un groupe de jeune marins qui se moquaient ouvertement de moi. Je pouvais les comprendre, avec mes petite boucles à l'anglaise mon chapeau à fleures et ma robes pleines de froufrou j'avais l'aire d'une petite fille modèle complètement perdue !
Mais je n'allai comme même pas les laissait rire de moi sans rien faire ! Je m'approchai d'eux et une fois à leur hauteur je passai mes bras autour de la nuque de d'eux d'antre eux et leur susurrai à l'oreille d'une voix chaude :
"-Alors messieurs on se moque de moi ? Je propose un petit partie de cartes, juste histoire de s'amuser...
-Viens à not' table qu'on t'montre comment qu'on joue p'tite demoiselles !"
La soirée fût rythmés de verres d'alcool et de victoire. A la fin les marin n'avait plus n sou en poche je leur avait tout rafler sans le moindre effort. J'avais décidé de partir, l'alcool me montait à la tête. Mais je remarquai en face de moi un jeune matelot charmant au regard doux qui me dévorait des yeux, finalement je ne rentrerai pas.... Je vint m'assoir à ses côtés. En le voyant rougir ses compagnons éclatèrent tous d'un grand rire et li tapèrent amicalment le dos avant de partir plus loin jouait une fois de plus au carte ou boire jusqu'à ne plus pouvoir penser à rien.
Le matelot s'approchait de moi, ses mains caressaient délicatement mes hanches et remontaient toujorus avec une famille douceur jusqu'à ma poitrine tandis qu'il embrassait mon cou...
Soudain des cris fusèrent dans la taverne. Vivement je me retournai donnant par la même occasion un brutal cou de coude à mon soupirants. Dernière nous, à quelques tables de là, la femme au boa poussait des cris aigus et sautait sur places en essayant de retirer son boa qui avait pris feu à cause d'une bougie. Je ris devant cette situation ridicule. Enfin la Lady réussit à retirer son "paillasson brulé" qui flambait maintenant sur sa table. Un marin complètement sou s'avança en titubant une bouteille à la main. Personne n'eut le temps de l'arrêter et déjà l'ivrogne renversai sa bouteille sur le boa en feu, seulement c'était une bouteille d'alcool et les flammes augmentèrent et atteignirent le toit de chaume. Bien sûr, le toit brula en quelques minutes, le matelot à côtés de moi m'empoigna par les poignets et nous nous dirigeâmes vers la sortie. Malheureusement la porte du bar était bien trop petite pour laisser passer la foule qui se pressai pour sauver sa vie et rapidement je fus séparer du marin. Rapidement l'angoisse me gagna, je ne rigolai plus du tout, serré dans cette foule qui m'oppressai. En sautant l'horrible odeur de chair fumé je paniquai encore plus et jouai des coudes pour sortir d'ici.
Un énorme colosse se fraya un passage dans la foule en courant et en jouant des coudes il renversa un grand nombre de personne dont un vieillard qui se fit piétine quand je voulus me penchai pour l'aider à se relever il était déjà mort d sang coulait sur son visage et ses yeux était grands ouverts , ses lèvres étaient figé sur une dernier cris de douleurs...
Il ne fallait pas que je reste une minute de plus dans cette chaufferie du diable ! Jouant moi aussi des coudes je me frayai un chemin parfois même je rampai à terre entre les jambes des clients du bars.
Une fois à l'air libre je pris une grande bouffé d'air et me retint de crier de joie je m'approchai de nouveaux de la porte de la taverne et aidait le plus monde possible à sortir. Je voyais défiler de nombreux visages tous aussi terrifiés les uns que les autres je ne m'étais pas aperçus qu'il y avait autant de monde dans cette minuscule chaumière !
Quand le peu de force qui me restai disparus je repartit vers les beaux quartier de Mannhattan en titubant légèrement.
La fatigue ? L'alcool ? La fumé ? Cet inexplicable mal de crâne ? Je ne avais pas pourquoi ma démarche était aussi incertaine et je ne savais pas non plus pourquoi mon esprit embrouillé me poussa à m'avancer vers ce navire, un minuscule voilier dont la coque de bois cognait contre le rebord en pierre du port. Sur la coque ce trouvé une petit fenêtre qu'on appelait parait-il, écoutille dans le jargon marin. Une faible lueur brillait derrière la vitre sale et j'aperçus un visage m'étant familier. J'approchai ma tête de la vitre, apparemment la personne à l'intérieur ne me vit pas car elle ne bougea pas mais moi je pus discerner qui était l'étrange individus et à ma grande stupeur je vis Diana, diana Holland !
Que faisait-elle ici ?
Pourquoi se trouvait-elle dans ce rafiot ?
Je savais que pour répondre à c'est questions il fallait que je les pose à la principale intéressée dans cette histoire : Diana Holland.
Prudemment je m'engageai sur le pont avec la désagréable pensé qu'aujourd'hui était une bien étrange journée et que, pet être Hortense avait eu raison de m'empêcher de sortir....

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