New York, 1953
Le temps de la guerre est révolu mais continu de subsister dans nos esprits. Cette guerre, finalement, nous la ressentons quotidiennement avec l’absence d’un père, d’un frère ou d’un ami. Et si nous faisons partit des « privilégiés » qui n’ont perdu aucun proche, alors cette guerre, on la ressent par les médias. La peur de la bombe atomique est présente dans nos mémoires et il est bien difficile de savoir ce que pourrait devenir le monde si cette arme destructrice tombait entre de mauvaises mains. Parfois à la télévision, l’on en apprend un peu plus sur les tensions idéologiques entre nous (les américains) et les Rouges (les soviétiques). Et tout cela forme une jeunesse qui s’ennui d’un trop plein d’ordre moral. La vie est courte, on l’a bien compris alors on a envie d’en profiter. Nos parents sont de la vielle époque et nous refuse un tas de choses. Pour eux, Mais on veut s’imposer et créer notre propre culture. C’est cette année que le Rock a été créé. Et pas n’importe quelle musique : le rockabilly, un croissement de rythm and blues et de country. Les chansons d’Elvis Presley, mes parents traitent la musique d’Elvis Presley, je cite « un bouquant qui est bien le contraire de la vraie musique ». Et plus ils me le disent, et plus je suis fière d’aimer le rock. Et nous, jeunesse rebelle, on porte des blues jeans, comme nos idoles de cinéma. On s’amuse et on profite car on a bien compris ce que veut dire American Way of life : tout est possible aux Etats-Unis et New York est l’endroit rêvé pour s’éclater et mener sa vie.