Lors du premier jour de printemps, une jeune fille courrait dans les champs suivit de son père qui la tenait par la main. Tous les deux riaient à pleine dents. Si seulement la vie était comme ça tous les jours...

Il y a quatre de ce là, au même moment, dans la campagne de Washington, il pleuvait des cordes. Dans le grand manoir des Montgomery on pouvait entendre dans toutes les pièces les cris de Madame Montgomery, qui accouchait depuis des heures… Monsieur Montgomery, lui, faisait les cent pas devant la porte de sa chambre. Il était nerveux, anxieux, quand un domestique s’approchait il ne pouvait s’empêcher de lui crier dessus. Les cris cessèrent laissant place à des pleures d’un bébé… Le docteur sortit de la chambre suivit d’une infirmière qui tenait le nouveau né dans ses bras… Il s’arrêta devant le maitre de maison et prit un timbre de voix qui ne laissa pas indifférent Monsieur Montgomery :


-Monsieur Montgomery, j’ai la joie de vous présentez votre fille, il laissa place à l’infirmière qui serrait fermement le bébé, puis il reprit :

- Mais on a eu certaines complications avec votre femme, l’accouchement a duré très longtemps… elle est très fatigué et risque de ne pas réussir à tenir longtemps…. Elle vous demande…

Monsieur Montgomery comprit que sa femme mourait… Il entra dans la chambre et se jeta au chevet de celle qui l’aimé… Il pleurait toutes les larmes de son corps. Il ne cessait de répéter la même phrase en tenant la main de sa bien-aimé fermement.

- Ne meurs pas… Je t’aime, ne me laisse pas tomber, j’ai besoin de toi !! Ne meurt pas… Je t’aime, ne me laisse pas tomber, j’ai besoin de toi !! Ana…

Ana était Madame Montgomery, et mourrait un peu plus chaque seconde. Elle pleurait les dernières larmes qui lui restaient… Elle leva sa main et la posa sur le visage de l’homme qu’elle aimait et murmura :

- Je t’aime aussi… S’il te plaît occupe-toi de notre fille… Je t’aime fort, promet moi de l’aimer…

- Nooon, tu seras toujours là pour d’occuper d’elle, tu dois rester en vie… dit en continuant de pleurer.

- Promet moi de d’occuper d’elle ! Voyant qu’il ne répondait pas, elle dit : Je t’aime Jack…

Sa main glissa de sur le visage de son mari et tomba sur le lit.

- Je te le promets…

Et Jack pleura… Il prit sa femme dans ses bras, en criant son nom, il pleurait, il suppliait Dieu qu’il rende celle qu’elle aimait. Et tout devint néant… Il laissa sa femme sur le lit et s’approcha de la fenêtre, il pleuvait et l’orage grondait. Jack posa sa main sur la vitre froide et pleine de buée. Il continua de pleurer. Elle était morte, elle l’avait abandonné… Il ne pouvait pas croire qu’elle soit partie… La colère montait en lui… Oui il était en colère et triste, sans sa femme, la vie n’avait plus de sens à ses yeux. D’un coup de rage, il brisa le carreau !! Et se tourna vers la coiffeuse de sa femme et balaya d’un coup tous ses parfums qui se brisèrent en mille morceaux…. Et frappa le miroir de la coiffeuse. Sa main saignait mais il ne sentait rien… Il alla vers la garde de robe d’Ana, ouvrit l’armoire, prit toutes les robes de son amour et les jeta au sol… Il sortit ensuite de la chambre. Les domestiques le suivaient du regard, tous pleuraient leur maîtresse et la tristesse de leur maître.

Jack entra dans son bureau et s’enferma, prit la bouteille de Whisky, s’assit contre la porte et commença à boire. Il était anéanti… Il entama une bouteille, une deuxième, une troisième et sa dernière bouteille… Il sortit de son bureau… Une fois la porte fermée, il entendit un bruit, des pleures… Les pleures de sa fille qui se trouvait dans les bras de l’infirmière… Les traits de son visage s’apaisèrent et il s’approcha d’elle et tendit les bras pour la prendre, la jeune infirmière lui passa l’enfant avec beaucoup de délicatesse. Jake découvrit sa fille, elle était si belle, elle ressemblait à Ana... Jack devint heureux, il croyait revoir sa femme... Il laissa coulé une larme... Sa fille était toute joyeuse, elle était devenue la prunelle de ses yeux et il allait tous faire pour l'aimer et qu'elle soit la plus heureuse des petites filles.

- Isobel... !

Oui... La jeune fille qui courrait dans les champs, le sourire aux lèvres, n'a jamais connu sa mère, mais elle a un père qui l'aime profondément, et qui ne cesse de la rendre heureuse chaque jour un peu plus. Mais la vie de la jeune fille est loin d'être terminer...




Aujourd’hui Isobel a bien grandi, mais pas comme son père l’aurai voulu. Disons qu’à la place de devenir la gentille Lady qui épouse un homme riche, qui obéit, elle est devenue tout le contraire. Une jeune femme fière, qui en fait qu’à ça tête et qui désobéit à son pauvre père, qui en subit les conséquences...

En une belle journée d’automne, Isobel était assise sur un fauteuil avec son père qui lisait à ses côtés… Son coude posé sur l’accoudoir et tête posé sur main, elle regardait le jardin avec ennuie. C’était dimanche, et c’était l’heure des visites, et Isobel devait attendre leur première visite, son père l’avait interdit de sortir, sous prétexte que la première visite était très importante importante. Breff, elle attendait depuis une heure… Et son père regardait en permanence sa montre. Quelque chose allait se passer, mais quoi ? Elle le regarda en haussant les sourcils puis elle se racla la gorge pour attirer l’attention de son père, qui répondit d’ailleurs à l’appel :

- Oui, ma chérie ?

- Est-ce que….

Elle fut interrompu par l’arriver du majordome qui annonça la présence du soit disant ami de son père… Isobel observa son père qui se leva et elle resta assise à attendre en arrangeant sa robe… Puis l’ami arriva avec son chapeau qu’il plaquait contre son torse, la jeune femme se leva à son tour, son père lui présenta son ami, un ami plutôt jeune et plutôt bel homme… Toute suite elle comprit la raison de cette rencontre :

- Ma chérie, je te présente, Marc Grayson, le fils d’un grand ami !! Il marqua une pause et reprit, Nathaniel, voici ma fille, Isobel…

- Enchantée, mademoiselle, ce bel homme prit sa main et l’embrassa une douceur qui fit tressaillir la jeune femme.

- Enchantée, Marc ! dit elle d'une vr

Puis une domestique arriva en portant le plateau de thé... Les trois personnes présente dans le petit salon s'installèrent pour prendre le thé. Isobel, discrètement, fusilla du regard son père. Elle voyait clair dans le jeu de son père. Une heure passa, et Isobel avait comprit beaucoup de chose, elle en savait un peu plus sur la situation de Marc, il était riche, très riche, mais il y a une chose que vous devait savoir, Isobel connaissait déjà Marc, disons qu'il ont eu quelque chose ensemble, mais elle ne savait pas qu'il était aussi riche qu'il le prétendait... L'invité s'en alla et Isobel s'écria :

- Père, je ne peux pas l'épouser...

- Si ma fille tu l'épousera... Tu as refusé toutes les autres demandes de mariage... celle là, tu ne pourras la refuser, je te l'interdit !!

- Sinon quoi ?

- Je te déshérite !

- Vous n'oserez pas ?

- Oh que si ! Je suis capable de tout !

La jeune demoiselle sortit du salon en claquant la porte et monta furieuse dans sa chambre. Elle pouvait pas se marier, elle aimé tant les hommes, pour resté fidèle à l'un d'eux. Ou alors, elle devait avoir rencontrer le prince charmant, mais ce n'était pas le cas. Surtout elle connaissait déjà le futur prétendant, avec qui elle a eu une liaison de deux mois. Et elle ne pouvait pas être déshéritée, elle aimait l'argent et elle était l'héritière de la fortune de son père. Elle cira un bout coup et enleva la robe qui l'étouffait, elle se retrouva en corset et jupon, puis détacha sa chevelure brune, ses boucles rebondirent sur ses épaules. Puis elle s'allongea sur son lit et s'endormit en commençant un beau et long rêve... Qui ne dura pas très longtemps, car elle fut interrompu par des bruits bizarres venant de dehors. Elle se leva de son lit et regarda pas la fenêtre, mais il n'y avait personne. Elle décida donc d'ouvrir la fenêtre... Elle sentit la fraicheur de l'air sur son corps, quelle sensation agréable ! Isobel entendit une voix, une voix masculine, il y avait quelqu'un dans le jardin, elle demanda :

- Qui est là ?

Personne de répondit, elle demanda une nouvelle en haussant la voix :

- Qui est là ? Je sais qu'il y a quelqu'un, montrez vous !!

Un corps sortit des buissons et c'était celui de Marc, elle sursauta, qu'est ce qu'il faisait ici ? Elle voulait parler mais il la coupa en faisant une déclaration qu'elle n'attendait pas :

- Isobel, le but de cette rencontre aujourd'hui, c'est pour t'épouser, depuis notre rupture, je ne cesse de pensais à toi, je t'aime comme un fou... Épouse moi !! Tu seras heureuse avec moi, j'ai beaucoup d'argent et je te serais fidèle...

- Je peux pas t'épouser, je ne pourrais jamais d'être fidèle, ce n'est pas dans ma nature... Tu sais très bien comment je suis... Notre liaison était formidable, mais je ne t'aime pas, pas assez pour t'épouser, alors oublie moi, dis à mon père que tu ne veux plus m'épou...

La porte s'ouvrit de sa chambre, c'était son père, il avait tout entendu, Isobel recula et se retrouva sur le bord de la fenêtre, la bouche grande ouverte, et son père était furieux, il avait vraiment compris qui était sa fille, une femme qui aimait les hommes, beaucoup les hommes... Il cria sur elle :

- Tu me déçois, Isobel.... beaucoup... Ton héritage tu peux l'oublier, et je ne veux plus de voir dans cette maison !!! Tu es la honte de la famille, t'as mère est morte à cause de toi, elle a donné naissance à une fille qui.... Ohh, je ne peux même pas prononcer ce mot... !!! Fais tes valises et pars d'ici, non par cette cette ville, va donc à New York, cette ville de correspond parfaitement !!!