Avait-elle seulement le droit de faire ce qu'elle faisait ? {Libre}

En sortant de chez elle, son père lui marmonna d'être prudente alors qu'elle était déjà dehors. Marilyn en avait marre d'attendre que des gens lui rendre visite alors, elle décida de prendre l'air dehors. Elle se dit que cette fois elle oserait aborder des gens ou plutôt des gentlemen. Elle portait une robe bleu électrique en velours, qui lui descendait jusqu'aux genoux, c'était osé mais c'est se qu'elle voulait. Elle voulait trouver l'amour avec le grand "A", mais ce soir elle espérait juste rencontrer quelqu'un avec qui parler. Elle portait aussi des gants de la même matière que la robe qui cachait ses mains ainsi que ses avant-bras. À la différence de la robe, ils étaient blanc pure. Comme coiffure ses cheveux étaient naturellement lâchés dans le dos et retenus par un serre-tête au dessus du front. Autour du cou elle portait comme parure un collier de perle blanc nacré. Elle monta dans la calèche en face de chez elle. Le cocher Arnaud dévisageait toujours de la même façon la demoiselle. Elle soupçonnait qu'il avait le béguin pour elle et se mit soudainement à rougir. Il retourna la tête gêné. Heureusement qu'elle ne le vit pas rougir sinon, elle aurait peut choisir de rester à la maison pour éviter d'être dans la même calèche que lui par timidité. Arnaud dit d'une voix harmonieuse où est-ce qu'elle voulait se rendre. Elle lui répondu un de ces bars chics en ville. La calèche démarra dans cette ville où la nuit commençait à peine de tomber. Elle arriva dans un bar ou à la place des tables en bois, des tabourets et lampe au goût peu flatteur laissait place aux canapés rouges, tables-basses en verre aux pieds dorés et aux lustres majestueux. Elle s'assit sur un de ces divans et commanda une flute de champagnes qu'elle bu aussitôt. Elle regarda la salle d'un regard et ne regarda plus qu'un des serveurs. Il était grand, blonde, yeux verts, musclé et la barbe de trois jours. Elle ne faisait que regarder, elle sait qu'elle ne pourra jamais toucher ou encore parler avec lui. Toucher elle pouvait, hélasse qu'avec les yeux. Elle se dit comment un jeune aussi beau pouvait terminer serveur. Elle leva les yeux au ciel et se dit qu’elle ne pourrait jamais trouver un homme riche aussi beau que lui. Elle continuer à l'espionner, pas très discrètement d'ailleurs. Puis il se retourna et remarqua qu'il était observer, alors il sourit a cette riche qui regardait son corps et se rapprocha d'elle. Il lui demanda :
- Puis-je vous servir quelque chose ?
- Euh, un mar... martini avec des... des glaçons..ons, bafouilla Marilyn.
Il reparti de suite lui rapporter ce qu'elle lui avait demandé. Elle se surpris à sourire puis se morde les lèvres inferieures. Elle fût prise la main dans le sac car il avait tourné la tête pour la regarder. Avait-on seulement le droit de flirter avec un serveur ? Non, surement pas ! Elle se dit comme même qu'elle essaierait, malgré les risques, car il était tellement beau et aimable. Elle eue soudain une angoisse quand elle cru que quelqu'un dans la salle les observais de loin. Mais elle se dit que ce n'était rien et se remit a regarder le serveur blond. D'ailleurs il revenait le martini à la main et un grand sourire à la bouche. Il dit en langue muette, vous êtes jolie. Elle le déchiffra sans problème sur sa bouche et me mit a rougir de plus belle. Il posa un papier plié sur la table, mais elle n'eut pas le temps de le prendre que quelqu'un d'autre le saisit. Elle eu un petit hoquet de surprise quand cette personne s'assit au coté d'elle. Marilyn dit d'un ton de reproche :
- Rendez-le-moi !
Elle n'avait pas remarqué mais pour la première c'était elle qui engagea une conversation la première. Le serveur lui regardait la personne d'un regard menaçant pour qu'elle rendre à cette femme le bout de papier, car il craquait déjà pour Marilyn.

♥ Pitchoulie Converti à la Chantilly

Ennui. Voilà le mot qui qualifiait cette énième journée de solitude dans cette vaste maison vide. Mes parents étaient sortis plus tôt, accompagnés de ma grande sœur Marie, et s'absentaient pour aux moins quatre bonnes heures à flâner dans les rues et les bars de Manhattan. Toujours fidèles à eux-mêmes.
Je décidai de sortir, fatiguée de contempler le jardin de ma fenêtre, et qui ne montrait rien d'intéressant à regarder. J'enfilai une belle robe rouge, qui s'arrêtait après mes genoux, me coiffa légèrement, un petit coup de parfum sur mon cou et appliquai une petite touche de maquillage sur mon visage légèrement fatigué, mais qui après ce petit geste de beauté retrouva son éclat habituel. J'évitais soigneusement d'enfiler des talons hauts, mais plutôt des petits ce qui m'éviterais sûrement de m'étaler sur le sol. Je sortis en trombe de la villa, pressée de m'en aller pour m'enfuir de ce quotidien habituel, en ne manquant pas d'informer Alfred de ma sortie. Ce bon Alfred, qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour moi ! Depuis son entrée dans notre maison en tant que majordome, il fut pris d'une certaine affection à mon égard, évidemment aucun sentiment amoureux, mais plutôt une certaine envie de me protéger et de me rassurer en cas de problèmes. Une aide que j'accepte volontiers, et ses paroles de vieux sage, il faut dire qu'il est plutôt âgé, me rassurent énormément.
Pour ma première sortie de la semaine, je me rendis d'un bar que je n'avais jamais fréquenté auparavant. Bien que le fait de me retrouver en public commençait légèrement à me stresser, je décidai de continuer de marcher de façon plutôt désorientée. Quelques passants s'écartèrent de mon chemin, en me voyant me balancer bizarrement, de peur de me percuter de plein fouet. J'arrivais à bon port au bar, sans avoir évité un poteau électrique malheureusement, et m'assaillais au fond de la salle, à l'abri de certain regard. La salle était plutôt bien décorée, et pour une fois je me sentis à l'aise dans ce bar. En m'asseillant, je vérifiai le pli de ma robe, de sorte qu'il ne me mette pas à mon désavantage en montrant des kilos inexistants. Je commandai un verre d'eau, puis changea d'avis en demandant une limonade. Le serveur blond, plutôt mignon, m'amena ma commande en un rien de temps et je commençai à siroter tranquillement ma boisson.
Soudain, mon regard fut attiré par quelqu'un. Non, en fait par quelque chose qui se passait entre deux personnes. Une fille, plutôt bien habillée dans sa robe bleu électrique, et le serveur qui m'apporta à boire. Quelque chose se tramait entre ces deux personnes, quelque chose qui mettait légèrement mal à l'aise. Ils flirtaient. Ca se voyait comme le nez au milieu de la figure. Je ne pus m'empêcher d'écarquiller les yeux, en voyant la jeune fille, qui était évidemment une Demoiselle de haut rang, bafouiller et rougir jusqu'au oreilles. Étrangement, le pouls de mon cœur commençait à s'accélérer. Et voilà, ça recommençait. Je stressais pour un rien. Je stressais simplement pour une jeune inconsciente qui n'avait pas idée de ce qu'elle faisait ! Si elle continuait ainsi, elle se retrouvait direct le lendemain dans la presse à scandale! Et adieu pour elle les beaux bals prestigieux, et les jeunes hommes riches de bonnes familles ! Je tentai de calmer mon cœur, en me commandant un fond de whisky, en profitant de détourner l'attention du serveur blond. Évidemment que je faisais ça pour leur rendre service ! Malgré mon regard noir, que le jeune homme ne comprit pas, il s'empressa de retourner vers la stupide demoiselle. Et voilà ! Je commençais à utiliser des mots que je ne voulais pas utiliser ! C'est là que le serveur posa un petit bout de papier sur la table de la Demoiselle, et ce fut la goutte qui déborda du vase. J'étais rentrée en mode fille froide. Je m'empressais de me lever, avalant d'un coup le fond de mon whisky qui n'apaisait pas le rythme de mon cœur, et me dirigeais d'un pas sûre, mais rapide, vers la table de la petite blonde (en gros la Demoiselle). J'attrapai vivement le petit bout de papier, m'asseillant en face de la jeune fille qui était plutôt mignonne avec ses beaux yeux bleus. Je compris l'intérêt du serveur, qui devait rapidement cesser. Sous l'œil menaçant du grand blond, et de la blonde, je ne pus m'empêcher de sourire. Mais au lieu d'afficher un sourire chaleureux, j'étalais un sourire sadique, voir menaçant. Mais je me fichais de leurs sentiments haineux à mon égard. Je voulais juste que cette fille s'en sorte sans problème. La jeune fille en question s'empressa de me parler, chose que j'ignorais rapidement.

répondis-je d'une voix des plus douces.

Je cachai vivement le bout de papier entre mes doigts, et m'empressai d'ajouter.

dis-je cette fois d'un ton plus froid pour lui faire rendre compte de sa fatale erreur de flirter avec quelqu'un qui n'était pas de son rang.

Elevée comme il se doit Marilyn se retenue de crié surtout pour ne pas attirée l’attention. Mais dans sa tête les injures ne cessaient pas. Mais elle ne pu s’empêcher de regardé la beauté de cette fille, malgré son manque de prestance. Marilyn commençait à devenir rouge de rage. Le serveur était toujours là les observer, il pensait surement que si elles continuaient comme ça elles en viendraient aux mains. Mais, Marilyn avait beaucoup plus de patience que l’on pourrait le croire. Elle reprit une lente respiration, car elle l’avait accéléré de plus en plus. Ses joues redevenir pâle puis elle afficha un grand sourire (pour que les gens autours ne les remarque pas entrain de s’égueuler) qui dérouta la fille et le serveur. Et dis d’une voix des plus chaleureuses :

- Je ne sais pas qui vous êtes, je m’en contre fiche, alors pouvez-vous me rendre ce bout de papier ! Et puis, aussi mêlez-vous de vos affaires.

Elle voulait absolument récupérer ce papier ! Alors, elle enleva un des ses gants qui laissa place a une main pleines de cicatrise dut a des années de travaille dans les champs. Elle tandis la main vers la brunette, elle espérait de montrer de la force avec sa main pleine de marques (pour l’intimidé). Elle fronça les sourcils pour le lui faire comprendre. Quand le blond remarquer ses marques il en fut bouche ``B´´, il devait surement se demander se qu’elle avait fait. Les gens ne comprendrais surement pas pourquoi le serveur restais la alors lui dit gentiment :

- Pouvez-vous m’apporter deux grands verres de vins, s’il vous plaît ?

- Tout de suite mesdemoiselles.

Il avait surement compris et partit.

♥ Pitchoulie Converti à la Chantilly

Je remarquai, étrangement, qu'après quelques secondes de regards noirs, venant de la Demoiselle et du serveur, que celle-ci afficha son plus beau sourire sur ses lèvres. Oh non, elle ne le faisait pas par politesse, et surtout pas pour moi, mais elle adressait ce sourire aux gens présents dans la pièce, pour tromper le monde qui nous entourait, pour tenir éloignés les regards indiscrets qui n'hésiterait pas à propager ce différent entre nous deux. J'avais si habilement découvert son intention, il fallait avouer que j'étais une experte dans la matière, sourire dans les bals et les réceptions était toujours un bonus auprès de mes parents, qui étaient extrêmement heureux d'avoir une fille aussi douée dans les apparences, même si elle n'avait pas un sens de l'équilibre parfait.
En tout cas, la Demoiselle ne se laissa pas faire. Après qu’elle m'ait répondu d'une manière plutôt agressive, je me contentai de la regarder. J'avais pourtant espéré une réponse positive, qu'elle prenne bien, mais ce ne fut complètement l'inverse. Mon plan de sauvetage tomba à l'eau, et je fus légèrement déçue. Mais je pouvais encore rattraper le coup! Il suffisait de raisonner la jeune fille, de sa bêtise, et tout redeviendrai comme avant ! Plus facile à dire qu'à faire. Pour commencer, je décidai de répondre à ses paroles quelques peu offensantes.

Malgré mes arguments les plus convaincants que j'avais dans ma manche, je supposai que la Demoiselle n'allait pas en rester là, et j'avais complètement raison. Elle tendit la main dans ma direction, après avoir retiré son gant en laissant apparaître une main abîmée et meurtrie. Certes cela me choqua, comment une aussi jeune fille qu'elle avait des mains de servante ? Avait-elle travaillée dans les champs ou dans la résidence d'une personne plus riche qu'elle ? Oh. Mais peut-être qu'elle n'était qu'une servante ! Qu'elle avait volé dans l'armoire de sa patronne pour venir se pavaner en ville comme une charmante Lady qu'elle n'était sûrement pas ! Donc, si mon raisonnement était correct, je n'avais rien à faire ici, et tout ce que j'avais fait n'avait servi à rien. Je me serais juste faite trompée. Je fronçai les sourcils suite à mes réflexions tandis qu'elle attendait toujours le bout de papier, main tendue vers moi.
Avant de décider du sort du papier, j’observai plus longuement la Demoiselle, bien décidé à trouver une preuve qui certifiait mes accusations. Mais rien ne semblait apparent, elle était propre, bien maquillé, sa robe tombait à la perfection sur sa silhouette fine. J'abandonnai mes recherches et continuai de la regarder dans les yeux. Peut-être qu'une once de remords apparaîtrait dans son regard ?
Après quelques secondes de silence, je décidai bien à la faire patienter, j'émis un léger rire lorsque qu'elle commanda deux verres de vin. Voulait-elle me saouler ? Déjà que le verre de whisky commençait à faire effet en me relaxant, ce qui allait sûrement me rendre plus ouverte et plus sûre de moi, malheureusement. De plus, avec quoi allait-elle payer, si elle était pauvre ? Hors de question que je paye à sa place.
Lorsque le serveur s'en alla chercher les boissons, je tripotais le bout de papier d'un blanc immaculé entre mes doigts, le passant d'une main à l'autre, rien que pour énerver ma voisine.

Évidemment que je faisais référence à son statut qui me semblait plutôt faux. Je voulais absolument savoir si une servante se cachait derrière une apparence si belle.
Le serveur, avec un visageplutôt figé, tomba à pic en nous ramenant deux grands verres de vin, que je m’empressai d’avaler une gorgée